vendredi 12 septembre 2014

La femme de Caïn

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Ivory_Cain_Abel_Louvre
La Bible nous apprend que Caïn avait une femme.
Le caractère soudain de cette information nous plonge d'emblée dans la perplexité et le questionnement, car le texte semble ne donner aucune indication d'où pourrait lui venir cette épouse.
Le récit relate le vécu de quatre êtres humains. Adam, Eve sa femme, Caïn et Abel leurs fils.
Mais voilà que sans ambages, l'auteur nous livre cet aspect de la vie de Caïn de manière assez brusque :
Gen.4:16-17 16 Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Eternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Éden.17 Caïn connut sa femme; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc.
L'Écriture ne nous donne pas de précisions particulières concernant cette femme, s'il s'est éloigné de la face de l'Éternel avec elle ou s'il l'a rencontrée suite à son exil.
Caïn est déjà installé sur la terre de Nod quand il engendre Hénoc, car il a quitté l'Éden suite au meurtre perpétré contre son frère Abel. A cause de cette information on serait tenté de conclure qu'il a rencontré son épouse au cours de son errance, ce qui laisserait envisager qu'il puisse exister une autre souche humaine non adamique.
Or l'hypothèse que Caïn puisse trouver une femme en dehors de la souche adamique ne trouve pas d'issus favorables, car la Bible soutient que seul Adam est père de l'humanité toute entière.
Au final on est restreint par le contenu de la révélation qui nous interdit toutes manœuvres hors de son champs et nous oblige a emprunter le chemin balisé par l'Écriture seule.
Bien malgré nous, force est d'avouer qu'il est plus probable que Caïn se soit séparé de ses parents accompagné de son épouse du fait que son départ fut forcé à cause de la malédiction divine prononcée envers lui pour fratricide et qui le rendait esclave d'une vie en errance et en vagabondage.
Ge.4:8-14
8 Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.
9 L’Eternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ?
10 Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi.
11 Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère.
12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre.
13 Caïn dit à l’Eternel : Mon châtiment est trop grand pour être supporté.
14 Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera.
Dans notre article sur les « fils de Dieu », nous avons démontré que :
  • Caïn ne fut pas le premier enfant d'Adam et Eve, mais qu'il fut le premier enfant mâle ou le premier homme né dans la période postlapsaire,
  • Dans l'humanité postlapsarienne le couple eut de nombreuses filles avant lui, à cause de la « malédiction des fils » encourue par Eve,
  • Selon les textes, l'humanité toute entière repose sur une souche unique : Adam et Eve Actes 17:26.
  • Nous porterons quelques éclairages sur ces différents points tout au long de notre article.
A cause de ces trois caractéristiques et du fait que nous sommes limités par la révélation biblique, on en vient à admettre que :
► La femme de Caïn ne peut être qu'une fille née d'Adam et Eve, c'est une de ses sœurs.

La réalité est choquante, elle est dure, elle ne parait même pas envisageable tant elle semble être injurieuse et la réaction première est de dire :
« C'est de l'inceste, inutile d'en lire d'avantage, Dieu ne saurait permettre de telles abominations !... »
Cependant écoutons au moins la fin du discours et l'on pourra émettre un avis avisé.

Vous avez raison c'est bien de l'inceste, particulièrement pour nous qui connaissons la Loi mosaïque et la Volonté de Dieu, eu égard à la Révélation donnée aujourd'hui.
En effet c'est par la Loi qu'est venue la connaissance du Péché Ro.3:20 ; Ro.7:7. Or cet héritage de la Loi ne s'est pas limité qu'aux seuls détenteurs de la loi, mais a été répandu par l'Esprit sur l'humanité entière qui aujourd'hui a appris dans une certaine mesure à discerner aussi entre ce qui est bien et ce qui est mal. Si la loi n'avait été donnée afin d'ouvrir la conscience des êtres humains sur ce qui est déclaré péché par Dieu, certainement nous aurions considéré bien des actes commis comme étant normatifs tandis qu'ils seraient hautement condamnables par Dieu. Sans la Loi mosaïque l'humanité entière serait encore liée au Péché, incapable de discerner ce qui est volonté de Dieu ou pas.
Ainsi notre approche consistera à déterminer si la perception que nous avons du Péché aujourd'hui était la même pour l'humanité antérieure au décalogue, si elle avait cette conscience du Péché telle que nous la possédons aujourd'hui.
Si nous jugeons nos ancêtres selon le degré de notre connaissance actuelle et de l'intelligence spirituelle qui nous a été accordé d'acquérir au fil des millénaires, il est évident que nous poserions du neuf sur du vieux et le résultat se verra en forme de déchirure. Comprenons que porter un regard anachronique sur ces textes anciens, devient vite préjudiciable pour une compréhension juste.

Notre développement se fondera sur l'enseignement des Écritures concernant le Péché.
La révélation des mystères cachés en Jésus-Christ aiguisera nos facultés intuitives afin de saisir comment naît le Péché dans la vie des hommes.
Il est écrit :
Ro 7:8 Et le péché, saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises; car sans loi le péché est mort.
Ro.5:13 car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi.
Ro.4:15 parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression.
Une première affirmation : « sans loi, le péché est mort »,
Une seconde pensée qui est son corollaire : « le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de loi ».
Une troisième qui confirme le tout : « là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression ».

Pour que le péché soit et puisse être imputé en péché, il faut au préalable :
  • Dieu et un être moral, tel que l'humain ou l'ange,
  • Une loi ou un commandement ou un ordre spirituel émanant de Dieu et porté à l'attention de cet être moral,
  • La connaissance de cette loi ou du commandement ou de l'ordre divin par l'être moral, sa conscience en rendant témoignage,
Quand Dieu fait connaitre sa Volonté par le commandement à l'être moral, il y a deux résultats possibles subséquent au choix manifesté par ce dernier :
  • La Justice suite à l'obéissance au commandement,
  • Le Péché suite à la désobéissance au commandement.
La source de la Justice ou du Péché chez l'être vivant, c'est son libre arbitre en sa souveraine autonomie vis à vis du commandement :
  • Tant que l'être moral manifeste l'obéissance au commandement, il demeure dans la Justice de Dieu et sa foi lui est imputée à Justice,
  • Si l'être moral désobéit, il y a transgression du commandement, le Péché prends alors vie et son péché lui est imputé en condamnation.
Il nous est donné de percevoir une révélation ici:
Le Péché n'a pas d'existence propre car il est l'expression directe d'un manquement à une Loi divine donnée à un être moral.
    De sorte que :
  • Sans Loi la transgression n'existe pas Ro.4:15. Sans transgression le Péché ne peut prendre vie, il est mort Ro.7:9,
  • Pour que le Péché soit, il faut obligatoirement la transgression du commandement. Ainsi le Péché tire sa puissance directement du commandement ou de la Loi.
    La malédiction est l'effet manifeste de cette puissance qui se révèle être l'antinomie de la bénédiction puissance de Vie et héritage de la Justice qui s'obtient par la foi, 1Cor.15:56
  • Dans le cas où aucun commandement n'est donné par Dieu à l'homme, nul péché ne peut exister pour l'homme et/ou ne peut lui être imputé Ro.5:13, même si à l'échelle de Dieu ce qui est manifesté par l'homme serait Péché.
► Le Péché n'est imputé en péché à l'être moral, si et seulement si celui ci transgresse un ordre divin connu.

La Bible porte cette définition au Péché selon l'épître de Jean : Le Péché est la transgression de la Loi.
1Jn 3:4 Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.
Ainsi, sans commandement donné à l'homme aucune transgression ne peut être évoquée et aucun péché ne peut lui être imputé, car l'origine de tout péché c'est la transgression du commandement. 1Cor.15:56.

Comprenons dans le contexte qui nous intéresse :
Concernant le Péché de l'inceste, il ne saurait exister qu'en la conscience de ceux qui auraient reçu un commandement, une loi, ou une règle morale qui le légifère.
De sorte que si aucun ordre de Dieu spécifique à l'inceste n'est intervenu à l'époque de Caïn ou dans l'humanité précédant la promulgation de la loi mosaïque, nul ne peut leur imputer ce péché, même si ce qu'ils manifestaient était péché révélé à l'humanité bien plus tard par ladite Loi.
Or, à la vérité aucun commandement concernant l'humanité antédiluvienne ou antérieure à la Loi n'a défini un interdit concernant le mariage entre un fils et une fille d'Adam. La Loi est venue bien longtemps après avec Moïse.
C'est en effet par la Loi que vint la connaissance du Péché, ce qui éveilla la conscience des êtres humains en ce qui concerne le discernement entre ce qui est bien et ce qui est mal, selon qu'il est écrit :
Ro 3:20 Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché,...
Et encore :
Ro 7:9 Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus.
Sur le rapport de la conscience :
Le commandement de Dieu ne précisant absolument rien en matière d'inceste, ce péché d'inceste ne pouvait exister en leur conscience au cours de cette période et par conséquent ne pouvait leur être imputé. Il n'y avait aucun interdit de l'Éternel Dieu qui légiférait ce type d'union.
Ainsi, faute de loi leur conscience ne pouvait les accuser de pécher contre Dieu.

► Pour les hommes de ce temps, prendre pour épouse une de ses sœurs ne réveillait pas en eux la conscience d'un péché commis, car ils n'avaient pas cette connaissance singulière du péché, qui de ce fait ne pouvait être imputé.

Cela ne veut nullement dire que ces unions étaient en Volonté de Dieu. Dieu hait tout péché, il hait le Péché, il ne peut être tenté par le mal, il ne tente quiconque Jacques 1:13.
Si la Loi commandements spirituels d'anges, légifère l'union consanguine en inceste, Dieu lui même ne saurait l'approuver. Si c'est péché pour la Loi promulguée par les anges divins, à plus forte raison c'est péché pour le Dieu Saint et Tout Puissant.
Cependant à cause de sa Miséricorde et dans l'objectif de préserver l'humanité, Dieu a usé de patience par pure bonté. Les humains agissaient et vivaient dans l'ignorance et Dieu a refusé volontairement de tenir compte de ces temps d'ignorance. Ce péché demeura impuni, car faute de Loi il ne pouvait être imputé en propre aux êtres humains.

La Bible précise dans ces temps antédiluviens l'immense patience de Dieu envers l'humanité, selon qu'il est écrit :
1Pi.3:18-20
18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit, 19 dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison,20 qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l’eau.
Cependant on observe que, plus le temps éloigne l'humanité du Jardin d'Éden plus l'homme se livre à l'iniquité.
C'est ainsi qu'environ deux mille cinq cent ans après que Dieu eut revêtu Adam et Eve des habits de peau, il accorda à Moïse la Loi qui révéla à l'humanité et plus spécifiquement au peuple juif, la connaissance du Péché Ro 3:20(b).
A partir de là, on vit apparaître les premiers commandements légiférant le mariage et qui spécifiaient le péché de l'inceste.
Dès lors ce péché a été connu des hommes et a pu leur être imputé, cette règle subsiste encore dans l'Esprit jusqu'à nos jours selon qu'il est écrit:
Lev.18:9 Tu ne découvriras point la nudité de ta sœur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison.

Lev.20:17 Si un homme prend sa sœur, fille de son père ou fille de sa mère, s’il voit sa nudité et qu’elle voie la sienne, c’est une infamie; ils seront retranchés sous les yeux des enfants de leur peuple: il a découvert la nudité de sa sœur, il portera la peine de son péché.

Deut.27:22 Maudit soit celui qui couche avec sa sœur, fille de son père ou fille de sa mère! — Et tout le peuple dira: Amen!
► Pour les premiers hommes et femmes de l'ère postlapsaire, de la période antédiluvienne jusqu'à la promulgation du décalogue par Moïse, ces lois ne leurs étaient pas imputables faute d'une promulgation officiel et souveraine émanant de Dieu. Ils ne pouvaient être imputés d'un péché qu'ils ignoraient ou qui n'était pas spécifié officiellement aux êtres humains. Ils sont donc restés impunis de ce péché.

Ne faisons pas d'anachronismes lors de la lecture de ces premiers textes du livre de la Genèse qui sont d'une toute autre intelligence spirituelle que la notre, sous d'autres lois. Cette période fut appelée par l'apôtre Pierre «l'ancien monde» 2Pi.2:5.

Dans la vie des patriarches, ces unions avec des sœurs se sont encore retrouvées au moins chez Abraham selon qu'il est écrit de lui dans l'épisode d'Abimélec :
Ge.20:12-18 12 De plus, il est vrai qu’elle est ma sœur, fille de mon père seulement, elle n’est pas fille de ma mère et elle est devenue ma femme.
Si le Péché de l'inceste était imputé à cette époque, Abraham serait maudit selon que stipule la Loi en Lev.20:17 et Deut.27:22. Or il n'en fut rien.
Loin de là, Dieu frappe de stérilité la maison d'Abimélec et Abraham devint par la suite, source de bénédiction pour toutes les Nations, Dieu lui imputant sa foi à Justice.
C'est ainsi que malgré cette particularité dans sa vie mais à cause de Dieu qui ne tient pas compte des temps d'ignorance et n'impute pas aux hommes leurs offenses autant que l'iniquité est manifeste, Abraham devint le père de tous ceux qui croient.

Quoi que nous parlons ainsi, nous précisons à cause de la Justice divine et avec fermeté ceci :
Dieu, bien qu'ayant laissé des péchés impunis auparavant au temps de sa Patience envers l'humanité, les a tous punis en Jésus-Christ car c'est lui qui est venu avec son sang, afin d'être la rançon pour toutes les iniquités manifestées depuis l'origine et jusqu'à la fin, selon qu'il est écrit :
Ro.3:25-26 C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, 26 de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
Saisissons simplement que notre humanité actuelle fut véritablement conçue dans le Péché et née dans l'iniquité selon que David l'exprime par l'Esprit dans le verset suivant:
Ps 51:5 Voici, je suis né dans l’iniquité, Et ma mère m’a conçu dans le péché.
Ce verset doit être pris dans un sens général et universel. David est né dans l'iniquité parce que le Péché est entré dans le monde par Adam et sa mère l'a conçu dans le péché du fait qu'au jour de sa naissance le Péché était déjà dans le monde.
Dans la pensée, David révèle ici que tout humain naît dans un monde où règne le Péché et dans lequel tous sont marqués par le Péché en leur chair d'où les notions de « esclave du Péché » , « vendu au Péché », ce qui ne veut aucunement dire que tous sont imputés du péché d'Adam par défaut ou par nature ou par conception et naissance dans le monde.
En effet, jamais la pensée de ce verset n'évoque le fait que l'homme est déclaré pécheur de naissance et imputé de péché dès sa conception. Ce verset ne défends pas le dogme du Péché Originel tel il est définit dans l'interprétation augustinienne, bien au contraire il l'infirme.
La pensée à retenir c'est que tout humain qui naît d'hier et d'aujourd'hui ne peut se gargariser d'être d'une souche sans tares car dès le Péché et en période postlapsaire l'humanité toute entière a porté la marque de l'inceste. Nous reviendrons plus en détails sur cet aspect dans la suite de notre exposé.

Explicitons maintenant quelques interrogations ou considérations :
Certains pensent que la femme de Caïn pouvait être quelqu'un d'autre qu'une fille d'Adam et Eve.
Ce n'est déjà pas possible sur la base que la source de l'humanité entière c'est Adam et son épouse, sinon il faudrait donner les versets bibliques attestant qu'il eut pu exister d'autres ou un autre couple que celui d'Adam et Eve.
Dans l'hypothèse d'un autre couple, comment serait il déclaré pécheur avec leur descendance si seuls 'Adam et sa femme ont péché, car le Péché des uns ne peut être imputé aux autres ?
Et si le mot Adam désigne une pluralité d'individus comme certains le proclament, comment l'humanité toute entière serait elle mortelle, vu que la mort n'est venue dans le monde que par la faute d'un seul individu ?Ro.5:12-19 En effet si l'humanité d'aujourd'hui est mortelle c'est parce qu'elle tire son origine d'une souche mortelle. S'il existait des souches extra adamique déclarées pécheresses et mortelles, il aurait fallu qu'elles commettent un péché semblable à celui de 'Adam le premier des êtres humains.
Ces simples interrogations confirment qu'il y a une impossibilité d'avoir plusieurs couples prélapsariens, de plus la Bible en aurait parlé indubitablement.
La règle spirituelle donnée par l'Écriture est la suivante :
Nul n'est imputé du péché d'autrui, cependant tous peuvent être impactés par le péché d'un seul.
Pour expliciter les choses :
'Adam a péché, il est seul responsable de son péché et ce péché ne peut être imputé qu'à lui seulement.
Cette règle est analogue à la règle de Justice suivante : Abraham crut en Dieu et sa foi lui fut imputée à justice, Ro.4:3. Mais sa foi ne peut être imputée à justice à un autre.
Pour que la foi soit imputée à justice à un autre il faut que celui là croit en Dieu comme Abraham a cru en Dieu ! Cependant la parole de Justice adressée à Abraham bénissait sa postérité de sorte que ceux qui croient comme Abraham le croyant au Fils unique de Dieu savoir Jésus-Christ le Juste, entre dans le bénéfice de la bénédiction d'Abraham qui du coup devient le père des croyants. On retrouve cet adage bien connu : tel père, tel fils.
A contrario 'Adam pèche, sa transgression lui est imputée en péché, mais son péché ne peut être imputé à un autre. Cependant à cause de lui la mort est entrée dans le monde et la mort s'est répandue à tous les humains même si ces derniers n'ont pas péché comme lui, car par sa transgression 'Adam a vendu l'humanité au Péché.
De père à fils on hérite de quelque chose, et ce qui a été imputé à l'humanité postlapsaire ce n'est pas le péché de 'Adam, mais les effets ou encore les conséquences de son péché.
En effet suite à son iniquité 'Adam fut rendu mortel. De ce fait tous ceux qui sont engendrés d'Adam mortel sont rendus mortels dès leur conception même s'ils n'ont pas commis une transgression semblable à celle de 'Adam et même s'ils ne sont pas imputés de son péché.
L'analogie avec la justice de la foi est la preuve indubitable qu'il est impossible que le péché d'un individu soit imputé à un autre, sinon cela ferait dire que la foi d'un individu peut être imputée à un autre à justice ce qui est impossible.
Pour un seul qui croit, beaucoup peuvent être sauvés et c'est le cas par exemple de Noé et de sa famille si et seulement si la parole de la foi inclue d'autres. En effet la promesse de Dieu à Noé s'élargissait aussi à sa famille, de sorte qu'un seul a cru en la promesse qui s'est étendue à tous les autres.
Dans la circonstance, tous ont bénéficié des effets de la foi qui a été imputé en Justice à Noé. De sorte que si la foi d'un seul ne peut être imputé à justice à tous, tous peuvent être imputés du bénéfice de la promesse obtenue par un seul dans la mesure où les paroles de la promesse les concerne.
De même pour un seul qui pécha tel David lors du dénombrement, beaucoup furent condamnés et tués alors qu'ils n'avaient pas commis de péché semblable à David. David seul fut imputé de ce péché, mais la condamnation frappa plusieurs.
Ainsi la règle spirituelle qui s'observe entre Adam et l'humanité postlapsarienne est celle de l'engendrement selon son image et selon sa ressemblance, ce que l'on retrouve en Ge.5:3 et non point la règle d'un péché originel transmissible de père en fils.
Ge.5:3 Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth.
Ici se révèle la traîtrise du Péché et de la Mort, qui avant même que chaque humain de l'humanité postlapsaire ne commette une transgression et ne soit déclaré coupable de son propre péché, qu'il est déjà frappé par la condamnation imputée à 'Adam à cause de son propre péché et qui est la Mort. L'injustice est la mort imputée dès la conception alors qu'aucun n'a péché comme 'Adam.
Et c'est ici qu'il convient d'être prudent et très fin car l'humain s'il est conçu mortel dès le sein de sa mère cela est une injustice du Péché qui est venu avec la Mort et non les conséquences d'une imputation de péché dès la conception. C'est pourquoi l'apôtre Paul en Ro.7:13 démontre la Justice magistrale et sans conteste de Dieu envers le Péché qui a été jusqu'à se servir de la Loi qui est bonne et spirituelle afin de mener la mort à son apogée dans l'humanité. Paul conclut avec éclat que le Péché à cause de cela est devenu condamnable au plus haut point.
Ro.7:7-25
7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit: Tu ne convoiteras point.
8 Et le péché, saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort.
9 Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus.
10 Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort.
11 Car le péché saisissant l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir.
12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
13 Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais c’est le péché, afin qu’il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point.
14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.
15 Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.
16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
17 Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.
18 Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.
19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.
20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.
21 Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ;
23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.
24 Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? …
25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! …  Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.
Ro.8:1-4
1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
2 En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort.
3 Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, — Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché,
4 et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit.
Notons que le Péché s'est organisé afin qu'aucun humain ne puisse résister à sa puissance car il a marqué toute chair de son sceau et de sa loi afin de s'assurer d'un empire absolu et indiscutable Ro.7:23. C'est machiavélique, sadique et extrêmement perfide.
En effet qu'ont fait par exemple les autres êtres de la création et la création toute entière pour subir la puissance du Péché par la Mort ?
Absolument rien au départ !
Hormis Satan et ses démons, ce ne sont pas les autres êtres de la création qui péchèrent, mais 'Adam et 'Ishshah et du fait de leur péché toute la création fut impactée par le Péché et la Mort.
Paul lui même parlant de cette profonde injustice portée à la création s'écrie qu'elle y fut soumise contre son gré et qu'elle soupire à sa délivrance :
Ro.8 19-22
19 Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.
20 Car la création a été soumise à la vanité, — non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance
21 qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
22 Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.
L'observation que l'on peut donner encore c'est que le Péché étant entré dans le monde a perverti la création à un point tel qu'il en a détruit toute l'innocence et la beauté afin de la mener à être infâme et odieuse aux yeux de Dieu, dans l'unique but que Dieu lui même la haïsse et détruise tout ce qu'il a créé. Cette puissance est si exacerbée, si parfaite et rodée dans la cruauté, la méchanceté, le cynisme qu'elle a bien failli réussir.
Le déluge de Noé est un témoignage parlant de l'objectif du Péché et de la Mort.
Tout ceci démontre la perfidie du Péché qui est venu avec la Mort et qui a appliqué envers toute la création une domination par la peur en se révélant une puissance profondément dominatrice, injuste, mauvaise, traître, tyrannique, cruelle, inique, implacable, froide, dure, féroce, sauvage...
Mais Grâce soit rendu à Dieu qui par son Amour, sa Sagesse, son Intelligence, sa Patience etc. a su gérer les choses et a triomphé des plans machiavéliques des puissances de Ténèbres et du Chaos jusqu'à nous donner son Fils unique Jésus-Christ afin de rendre une Justice parfaite dans toute sa création. Christ triompha en effet, des Ténèbres, du Péché, de la Mort, de Satan, des démons, de toutes les puissances qui pourraient se nommer dans les cieux, sur la terre et dans toutes les profondeurs au travers de sa Croix et par l'offrande de son sang Col.2:15.

Pour en venir à la substance de notre réflexion présente, saisissons simplement que nul n'est conçu pécheur, nul humain dans le sein de sa mère n'est imputé du péché de quiconque, nul humain n'est pécheur dès le sein de sa mère, nul humain ne naît pécheur.

Comment concevoir qu'un être nouvellement conçu et dans le ventre de sa mère soit pécheur quand il n'est même pas encore né dans le monde et qu'il n'a commis ni bien ni mal ? C'est impossible !
En effet quelle est la transgression de l'être nouvellement conçu, quel péché a t-il commis pour qu'il soit imputé de péché et déclaré pécheur ? Quelqu'un peut-il dire ce qu'a fait l'être nouvellement conçu pour être imputé de Péché dès sa conception ? Son péché serait-ce celui d'exister ?
La loi des humains ne montre t-elle point que ne sont déclarés coupables et condamnables que ceux qui sont reconnus en faute vis à vis de ladite loi ? Si le non fautif est imputé de la faute d'un autre n'y aurait-il point injustice ?
Ainsi comment concevoir spirituellement que 'Adam pèche et que nous soyons imputés de son péché ? C'est à dire déclarés coupables de sa faute alors que nous n'avons pas commis cette faute. N'est ce point ici de l'injustice ? N'y a t-il point ici quelque chose d'anormale et d'infondée, tandis que la loi même des humains n'impute à quiconque la faute d'un tiers ?
Pourquoi fait-on par exemple de la pensée augustinienne concernant la doctrine du Péché Originel une règle divine comme si elle était spirituelle ? Cette interprétation singulière de Ro.5:12 par Augustin d'Hippone pointe un doigt accusateur sur des innocents au point d'être une règle criminelle et inique car elle impute des fautes inaccomplies à des innocents et les déclare coupables et condamnables. Il est vrai que nous dénonçons le caractère pernicieux de la pensée augustinienne sous le rapport du péché d'Adam vis à vis de l'humanité.
Quand l'apôtre Paul use de l'expression «tous ont péché...» en Ro.5:12, il se réfère bien évidemment à toute la démonstration qu'il a laissé en Ro.3:12 et qui définit la manière dont tous ont péché. Et dans cette démonstration il ne fait aucunement allusion à l'imputation d'un péché d'Adam mais bien à l'imputation du péché propre à chacun.
Ro.3:9-18
9...nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché,
10 selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, Pas même un seul ;
11 Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu ;
12 Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul ;
13 Leur gosier est un sépulcre ouvert ; Ils se servent de leurs langues pour tromper ; Ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic ;
14 Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume ;
15 Ils ont les pieds légers pour répandre le sang ;
16 La destruction et le malheur sont sur leur route ;
17 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix ;
18 La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.
Il y a une nuance importante a observer : L'humanité postlapsaire si elle n'est pas imputée du péché de 'Adam car elle n'a pas péché comme Adam, elle se voit malgré elle condamnée comme Adam c'est à dire frappée par la Mort et encore de la peccabilité de la chair qui est cette nature dans une prédisposition à pécher, susceptible de pécher, enclin à pécher, esclave du Péché, livrée au Péché, marquée en ses membres du sceau du Péché.
Et c'est cette peccabilité naturelle de la chair qui fait que «tous ont péché», car à cause de la faiblesse de la chair tous pèchent, tous sont obligés de pécher puisque tous sont sous l'empire du Péché, d'autant plus que le Péché s'est assuré que la chair n'ait pas de puissance et de pouvoir contre elle. Même le Seigneur Jésus le reconnait car il l'a jugé d'être faible face à la puissance du Péché par la tentation, tout en nous révélant que l'esprit est bien disposé c'est à dire capable de triompher de la puissance du Péché, des tentations de la chair, de la puissance du malin Marc 14:38.
C'est pourquoi nous n'abondons pas dans la définition augustinienne du Péché Originel qui pour nous est une règle imparfaite car elle impute par défaut ou par nature à l'innocent la faute du coupable.
Il y a en effet une nuance capitale entre être imputé du péché d'Adam et porter malgré nous la condamnation imputée à Adam, tout en héritant de lui d'une nature peccable, mortelle, infirme, faible, corruptible, charnelle, animale.

En supposant que 'Adam et 'Ishshah eurent engendré en période prélapsaire, ce qui est véritablement arrivé, comment envisager les choses?
Les premiers enfants engendrés sont nés hors du péché de 'Adam. Ils ne sont donc pas entachés par la mortalité, et ils sont semblables à 'Adam fils de Dieu non pécheur, non mortel.
Quand 'Adam a péché que deviennent-ils?
Étant donné que leur engendrement est antérieur au péché de 'Adam, ils ne pouvaient et ne peuvent être impactés par un péché commis après leur naissance.
Ainsi ils sont demeurés tel ils étaient depuis leur naissance et là on assiste à une division dans l'humanité. Une part est non mortelle et non pécheresse et une autre part est forcément mortelle et pécheresse, car elle pèche du fait de sa peccabilité.
C'est ainsi que le péché de 'Adam s'il a impacté une humanité, il n'a pu impacter que l'humanité postlapsarienne et non la prélapsarienne.
S'il advenait que l'humanité prélapsarienne soit déclarée pécheresse cela ne serait rendu possible que si chaque engendré de ladite génération pèche pour sa part et soit imputé de son propre péché. Façon de dire que seuls ceux de cette génération qui pèchent en propre sont déclarés pécheurs car aucun ne peut subir l'imputation du péché d'un autre.

A cause de cela, si Dieu avait donné à l'humanité plusieurs sources semblables à 'Adam(ce qui n'a pas été possible nous le précisons) et non une unique source en 'Adam, l'iniquité de 'Adam n'aurait pu impacter l'ensemble de l'humanité puisque tous ne descendraient pas de lui seul, à moins que les autres sources de l'humanité ne se soient corrompues à leur tour comme 'Adam lui même s'est corrompu.
Cependant si un tel événement avait eu lieu, la Bible l'aurait mentionné et n'aurait pas parlé d'une seule source qui condamna toute l'humanité en mortalité, la renferma dans le Péché en la rendant peccable et fit qu'elle soit vendue au Péché et esclave du Péché, en précisant plusieurs fois dans le nouveau testament qu'elle est seule et unique au travers de ces versets :
Actes 17:26 Il(Dieu) a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure ;

Romains 5:13-21
13 car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi.
14 Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir.
15 Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense ; car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup.
16 Et il n’en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché ; car c’est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses.
17 Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul.
18 Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes.
19 Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.
20 Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,
21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.
Observez que nous n'avons pas dit pour l'humanité prélapsarienne une humanité immortelle mais une humanité non mortelle, c'est à dire non impactée par la mort et dont le corps ne subit pas les assauts du temps, du vieillissement, de la maladie, de la corruption. Pourquoi ?
La raison est simple dans la mesure où le corps de 'Adam et 'Ishshah prélapsariens pouvait mourir et la preuve c'est qu'ils sont bien morts à cause de leur propre péché. Si d'aventure ils étaient immortels, ils ne seraient pas morts ou encore il aurait été impossible pour eux de mourir. Ils étaient non mortels c'est à dire que la mort n'avait aucun pouvoir sur eux, n'avait rien en eux, n'agissait pas et ne pouvait agir envers eux, car ils n'avaient pas commis de transgressions.
Cependant à cause de l'interdiction de manger du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, ils pouvaient mourir si tant est qu'ils mangeaient du fruit interdit. Ainsi ils ne pouvaient mourir tant qu'ils ne péchaient point, et tant qu'ils mangeaient de l'arbre de la vie, ils possédaient la vie en surabondance.
Mais quand ils péchèrent, la mort est entrée dans le monde, est venue chez eux, les a frappés dans leur tente, dans leur corps, dans leur premier habit et les a entraînés dans ses Ténèbres.
A leur création, ils étaient dans un corps non terrestre. Ce corps ne fut pas tiré de la poussière de la terre, mais de la poussière d'un sol autre, celui d'en haut. Il ne fut pas créé immortel et du fait que le Péché n'existait pas dans la création, ce corps ne portait pas la marque du Péché qui vient avec la Mort. Il n'est pas immortel, mais il n'est pas non plus mortel.
Nous définissons ce corps comme étant un corps céleste mais non spirituel car le corps spirituel est immortel et impérissable, c'était un corps intermédiaire que nous pouvons situer entre le corps mortel et le corps spirituel.
    Ainsi nous trouvons :
  1. Le corps mortel qui l'est de part sa nature et dès la conception de l'être vivant. Il meure même si l'être ne pèche pas.
    Le corps terrestre que nous revêtons actuellement est mortel par nature et Jésus est bien mort de corps terrestre tandis qu'il n'a point péché.
    La loi du Péché est inscrite dans sa chair ou dans ses membres et il lui est incapable de résister au Péché car il est vendu au Péché et la puissance du Péché agit en lui.
    Si aujourd'hui nous triomphons du Péché, c'est à cause du Salut proposé gratuitement par Christ et saisi par notre foi qui croit activement et instamment que nous sommes morts au Péché de notre vivant terrestre, au travers de notre baptême en Christ qui consiste dans le dépouillement du corps de la « Nature spirituelle de la Chair ».
    Ce corps terrestre aspire autant que notre être intérieur à sa délivrance, à sa rédemption et elle lui sera donnée à la Parousie du Seigneur Christ,
  2. Le corps intermédiaire que nous reconnaissons être un corps céleste n'est ou n'était pas mortel par nature, mais fut créé capable et susceptible de mourir si l'être vivant qui le revêtait se livrait au Péché. C'est ce corps qu'ont revêtu 'Adam et 'Ishshah au commencement et c'est aussi l'une des raisons qui nous permets d'avancer que 'Adam et 'Ishshah à leur création étaient perfectibles et non point parfaits. En effet s'ils étaient créés en perfection, ils n'auraient pas pu pécher et ils n'auraient pas pu mourir.
  3. Le corps spirituel est par contre immortel par nature, incapable de pécher car aucune puissance du Péché ne peut résider en lui et ne peut avoir de prise sur lui. Ce corps domine le Péché dans toute sa puissance et dans toute sa profondeur. Celui qui est revêtu d'un tel corps est rendu par Dieu semblable à Lui, dans une nature divine et spirituelle qui fait qu'il est incapable de pécher, incapable de faire le mal, incapable d'être tenté par le mal.
    Ceux qui hériteront d'un tel corps spirituel immortel, incorruptible, éternel à la résurrection des morts/transmutation des vivants sont les esprits des justes parvenus à la perfection, ceux qui ont atteint par la Grâce de Dieu la stature parfaite de Christ.
    Aujourd'hui Jésus-Christ ressuscité est revêtu de ce corps céleste glorieux immortel, le Corps Spirituel.
Poursuivons :
En période postlapsaire, Caïn est le premier enfant mâle d'Adam, viendra ensuite un second enfant mâle en la personne de Abel.
Notons que Caïn n'est pas déclaré premier-né du couple et cela n'est mentionné nulle part dans l'Écriture, et s'il était véritablement le premier-né, l'Écriture n'aurait pas hésité à le préciser. Ce vide est volontaire et est la preuve qu'il n'est pas premier-né mais qu'il est le premier enfant mâle postlapsarien car avant lui, Adam et Eve eurent effectivement de nombreuses filles.
Seth naît quand Adam est âgé de cent trente ans, Abel est déjà mort assassiné par son frère Caïn qui est chassé et s'en va habiter la terre de Nod avec sa femme. Entre la naissance de Abel et celle de Seth, Eve enfanta encore que nombreuses filles.
Notons que l'âge d'Adam se décompte quand il fut revêtu de l'habit de peau, terrestre et mortel.

En supposant que la femme de Caïn soit une des filles de Abel, le même scénario viendrait à l'esprit : D'où proviendrait la femme de Abel ?
La Bible reste profondément muette sur les détails de sa vie, aucun des versets qui parlent de l'humanité ne nous permet d'avoir une révélation particulière, hormis le fait qu'un arbre généalogique Ge.4:17-23 est donné à Caïn.
Ce dernier point est important car l'écrit retrace avec précision certains pans de la vie de Caïn tandis qu'aucun maillon de sa descendance ne semble avoir été retenu pour être un chaînon de notre humanité actuelle. En effet la trame universelle de l'humanité se lit en Adam, Seth, Noé. Mais il est à noter que le texte précise que Caïn engendra Hénoc qui semble être celui qui est issu de la postérité de Seth. Or c'est Jéred qui engendre Hénoc et s'il s'avère que cet Hénoc soit le même que celui de la postérité de Caïn, l'unique conclusion serait de dire que Jéred engendre de Hénoc avec une fille de Caïn. Cependant le texte ne fait pas paraître directement la femme, mais l'ancêtre qui est Caïn.
Pourquoi préciser cette pensée ?
Le but est de démontrer que le texte de la Genèse a privilégié une chronologie dans l'humanité selon l'engendrement des fils chez les premiers humains, ce qui ne veut nullement dire qu'il n'y a pas eu engendrement de filles ou des échanges entre les différentes familles de l'époque. Nous pensons que l'éloignement de Caïn ne fut pas un exil définitif et que sa postérité s'est trouvée forcément mêlée à la postérité de Seth et aussi à celle de son père Adam, qui eut de nombreuses filles et de nombreux autres fils.
    En effet, on observe des phrases bâties selon le même canevas «yada'..., 'ishshah..., harah..., yalad..., 'iysh/ben» :
  1. Ge.4:1 Adam connut(yada') Eve, sa femme('ishshah) ; elle conçut(harah), et enfanta(yalad) Caïn et elle dit : J’ai formé un homme('iysh) avec l’aide de l’Eternel.2 Elle enfanta(yalad) encore son frère Abel.
  2. On retrouve la même structure dans la phrase suivante :
  3. Ge.4:17 Caïn connut(yada') sa femme('ishshah) ; elle conçut(harah), et enfanta(yalad) Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils(ben) Hénoc.
    Du verset 18 à 23 l'écrit retrace la postérité des fils de Caïn.
  4. Ge.4:25 Adam connut(yada') encore sa femme('ishshah) ; elle enfanta(yalad) un fils(ben), et l’appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m’a donné un autre fils à la place d’Abel, que Caïn a tué.
  5. Mais nous lisons :
  6. Ge.5:3-4: 3 Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils(ben) à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. 4 Les jours d’Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils(ben) et des filles(bath).
Ces diverses informations regroupées sont capitales pour plusieurs raisons :
♦ De la création de la femme jusqu'à Ge.5:4 aucun verset ne laisse entrevoir qu'Adam a eu des filles et si on se laisse mener par ce vide on finit par déduire qu'Adam n'a eu que trois fils en cent trente ans d'existence, ce qui s'avère faux bien évidemment. Et c'est cette manière de faire et de voir les choses qui a induit la pensée que Caïn serait le premier-né d'Adam ce qui est encore faux.
Nous avons démontré cela dans notre article sur les fils de Dieu, nous ne reviendrons pas sur ce point ici.
Ce qu'il convient de reconnaître c'est que l'écrit, s'il ne fait pas mention de l'engendrement des filles ne dit pas non plus qu'elles n'existaient pas abondamment tout au long de l'histoire des premiers humains. A la vérité il existait bien plus de filles d'Adam que de fils d'Adam à cette époque.
Après la naissance de Seth, notons encore qu'Adam eut d'autres fils et d'autres filles dans les derniers huit cents ans d'existence qu'il a passé sur terre. Il a eu bien plus que trois fils mais la Bible n'entre pas dans le détail de la vie de ces derniers.

♦ A cause de cette première pensée et en se référant aux points 1) et 2) de notre canevas «yada'..., 'ishshah..., harah..., yalad..., 'iysh/ben», la structure de ces phrases étant la même on comprends que le caractère soudain de l'information concernant Caïn n'est pas si soudain que cela et qu'il existe un parallèle entre Adam et Caïn.
En effet le texte nous informe, comme il nous a informé pour Adam, que Caïn quand il est parti à Nod ce fut à cette période là qu'il a enfanté de son fils Hénoc.
L'information nous a quelque peu secoué au départ faute d'approfondissements, mais maintenant à la lumière des choses nous comprenons que cela ne veut aucunement dire que Caïn n'avait pas d'épouse avant d'arriver à Nod et qu'il n'avait jamais engendré. L'évidence qui se prête à nous, à cause du parallèle fait avec Adam, est qu'il avait déjà enfanté de filles avant d'engendrer Hénoc. En effet Hénoc n'est pas déclaré premier-né, de même que Caïn n'est pas non plus déclaré premier-né.
L'écrit étant fortement masculinisé, il est plus qu'évident que si Caïn et Hénoc étaient des fils premiers-nés, l'écrit ne se serait pas gêné afin de le faire savoir haut et fort. Si le texte reste muet sur ce point c'est parce qu'ils ne l'étaient point.
Cette dernière pensée met l'accent sur deux vérités fondamentales :
• Premièrement celle de faire savoir qu'avant la naissance de Caïn, Adam a engendré des filles ; et qu'avant la naissance de Hénoc, Caïn a engendré des filles.
• Secondement celle de démontrer que l'engendrement du premier-né de Caïn qui est une fille n'a pu être manifesté à Nod mais bien avant son exil, auprès de ses parents. Ce qui corrobore qu'il avait une épouse bien avant son départ en exil.
Cette pensée renforce encore plus le fait que la femme de Caïn ne pouvait être qu'une de ses sœurs ou au plus extrême des hypothèses, une des filles de Abel.

♦ En effet du fait que le texte ne retrace que la postérité masculine il n'est pas impossible qu'Abel ait pu avoir une femme et une postérité féminine que le récit ne mentionnerait pas. Ayant été tué par Caïn cela a mis bien évidemment un terme aux choses.
Nous n'affirmons rien à ce sujet, nous disons simplement par là qu'il n'est aucunement impossible à Abel d'avoir eu une postérité mais qui n'a pas été inscrite dans le texte car elle n'aurait été que féminine.
La pensée qu'il n'a pas connu de femme et n'a pas eu d'enfants est tout autant recevable.
Aucune de ces deux hypothèses ne peut être écartée ou validée de manière empirique.
• On peut au moins avoir la certitude suivante : Caïn né avant Abel n'aurait certainement pas attendu que son frère engendre pour hériter de lui d'une épouse, tandis que Abel n'aurait pu trouver d'épouse que d'entre les filles d'Adam.
• A noter ici que le texte n'a jamais formulé que Abel est né juste après Caïn. Certaines voix avancent que Caïn et Abel furent jumeaux mais ce n'est nullement le cas. Il est bien plus probable que suite à la naissance de Caïn, Adam engendra encore de filles avant la venue de Abel.

♦ Toutes ces réflexions montre avec encore plus d'évidence la difficulté pour les femmes à cette époque des premiers humains d'avoir des fils et cette difficulté vient du jugement de Dieu envers la femme qui fut sanctionnée en Ge.3:16 ce que nous avons appelé la malédiction des fils.

♦ Nous portons à l'attention de tous que les enfants nés d'Adam et Eve sont bien frères et sœurs même si Adam et Eve n'eurent point de parents.
En effet Abel issu du même sein et du même père est bien déclaré frère de Caïn.
Ge.4:2 Elle enfanta encore son frère('ach) Abel.
En aparté, à la question posée qui consisterait à savoir si 'Adam et 'Ishshah avaient un nombril, la réponse est : Lequel des anges en possède un ?

► Après avoir fait le tour de la question et en creusant au mieux nous en venons à la conclusion la plus plausible et juste :
La femme de Caïn est une fille d'Adam et Eve, une de ses sœurs.

Le but de notre démonstration sur Caïn, élude du même coup une interrogation beaucoup plus générale concernant l'humanité à cette période.
Comment l'humanité s'est elle donc développée dans l'ére postlapsaire ?

Il est écrit :
Gen 5:1-6
1 Voici le livre de la postérité d’Adam. Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu.
2 Il créa l’homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d’homme, lorsqu'ils furent créés.
3 Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth.
4 Les jours d’Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents an; et il engendra des fils et des filles.
5 Tous les jours qu’Adam vécut furent de neuf cent trente ans; puis il mourut.
6 Seth, âgé de cent cinq ans, engendra Enosch.
La même question se pose encore pour Seth: D'où tient il son épouse ?
La réponse est donnée en Ge.5:4 : Adam...engendra...des filles. Un verset qui suggère bien évidemment que des filles naquirent des autres hommes, notamment de Caïn.
On pourrait tabler sur le fait que Seth prenne pour femme une des filles de Caïn ou d'Abel. C'est fort probable dans la mesure où nous avons déjà démontré qu'Abel aurait pu enfanter de filles et que l'errance de Caïn n'était pas une chose définitive et permanente puisqu'il a fini à un moment par bâtir une ville qui est un lieu fixe. Il est fort probable que l'humanité se soit développée à partir de toutes ces branches ramifiées les unes aux autres.
Par honnêteté intellectuelle, il y a des pistes a creuser et si le texte reste muet, c'est que les possibilités sont tout autant multiples.
De manière formelle il est certain que Seth prends pour femme, une fille de Adam qu'elle soit issue directement de Adam, ou de Caïn, ou probablement d'Abel. C'est ainsi que de génération en génération l'humanité s'est développée, jusqu'au déluge de Noé où seul huit êtres humains furent sauvés afin de la repeupler.
Noé eut trois fils, Sem le benjamin, Cham le cadet, Japhet l'aîné, l'écrit ne semble lui attribuer aucune fille. Si pour Adam nous avons eu une indication particulière en Ge.5:4 qu'il a engendré de fils et de filles après Seth, pour Noé l'Écriture reste terriblement muette. Cependant Noé a vécu neuf cent cinquante ans Ge.9:29 et trois cent cinquante ans Ge.9:28 après le déluge qui a débuté en l'an six cent de sa vie.
Il est assez étrange ou surprenant qu'en trois cent cinquante ans le texte ne lui accorde aucun engendrement alors qu'il reçoit de Dieu l'ordre de repeupler la terre lui et ses trois fils Ge.9:1 rescapés du déluge. Ce point est à creuser afin de trouver une réponse. En effet, les trois fils sont nés avant le déluge, dans les six cent premiers ans de la vie de Noé. Il est en quelque part inconcevable que Noé n'enfante que trois êtres humains en neuf cent cinquante ans d'existence. Le parallèle entre Noé et Adam est clair et il est fort probable que Noé engendra aussi d'autres êtres humains tout comme Adam engendra des fils et des filles.
Selon l'Écriture, l'humanité postdiluvienne est issue de la postérité des trois fils, car il est écrit :
Ge.9:18 Les fils de Noé, qui sortirent de l’arche, étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan.19 Ce sont là les trois fils de Noé, et c’est leur postérité qui peupla toute la terre.
Toute l'humanité actuelle possède une branche généalogique unique d'Adam jusqu'à Noé, car cette lignée forme nos ancêtres communs, de sorte que tout humain descend d'Adam et Eve.

Que ce soit du côté de Caïn ou de Seth, le péché de l'inceste fut, mais sans avoir pu être imputé, faute de loi.
Ainsi, quand on dit que notre humanité est née dans le péché et conçue dans l'iniquité, il faut bien saisir que dès les premiers couples antérieurs à la Loi, l'inceste fut. Cependant il ne pouvait leur être imputé en péché car il n'existait pas de commandement de Dieu légiférant l'alliance consanguine.

De sorte que l'humanité entière a été renfermée dans le Péché car elle est née de l'inceste, vu qu'elle prends sa source d'Adam, ensuite Seth jusqu'à Noé et ses fils. C'est une humanité entachée d'incestes, quoique auparavant les premiers humains ne l'ont pas connu ainsi.
Il n'en demeure pas moins que ce péché s'il était inconnu de ces hommes car la Loi n'existait pas, était connu de Dieu et nous a été révélé aujourd'hui.

C'est pourquoi, Dieu dans sa Justice a sanctionné, l'ensemble de ces péchés impunis auparavant, en Jésus-Christ selon qu'il est écrit de Lui:
2Co 5:21 Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu,
car :
Ro 3:25 C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience,...
C'est encore pourquoi le rachat de l'humanité toute entière a été nécessaire par la Croix de Jésus-Christ selon qu'il est écrit :
Apoc.5:9 Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ...
Il est manifeste que la volonté de Dieu n'était pas que l'humanité soit incestueuse, notre démonstration actuelle ne fait que renforcer cette révélation.
On en conclu que le véritable désir de Dieu au commencement était qu'elle demeure sans péché, ce qui prouve :
  • Qu'il y a bien eu une génération humaine prélapsarienne et nous avons démontré que ce fut celle des « fils de Dieu » dévoilés en Ge.6:1-5 ; Job1:6 ; Job2:1 ; Job38:7,
  • Que cette génération de Vivants était en image et ressemblance de 'Adam fils de Dieu. Sinon cela imputerait à Dieu la paternité, dans un temps où le Péché n'existait pas dans l'humanité, des unions entre frères et sœurs et validerait l'inceste en volonté divine. Or la Loi Mosaïque montrant la Volonté de Dieu définit clairement les relations et unions consanguines en péché d'inceste. Ce point invalide toute possibilité d'avoir une postérité adamique prélapsarienne composée à la fois d'hommes et de femmes. Ceux qui furent engendrés en cette période furent uniquement en image de 'Adam homme,
  • Que 'Ishshah était vraisemblablement la seule et unique procréatrice(femme) prélapsarienne,
  • Que les femmes autres que Eve, sont nées en période postlapsaire et quand Adam et Eve furent revêtus des habits de peau. Eve en effet fut sanctionnée par la « malédiction touchant les fils » ce qui poussa à l'engendrement des filles,
  • Que l'humanité terrestre et postlapsaire, revêtue de la nature animale, corruptible, infirme, mortelle et peccable n'était pas ce que Dieu avait prévu pour l'homme à sa création.
Cependant, Dieu a composé avec les choix de 'Adam et Il a cherché au travers des divers jugements portés envers le serpent qui est Satan et le diable, la femme et l'homme, la solution au Salut de l'humanité par pure Grâce pour celui qui croirait en Lui.
Au début de la création, on observe par exemple que l'humain fut «végétalien» mais qu'en période postdiluvienne, le régime alimentaire s'est étendu à la chair animale.
Ainsi après chaque drame où l'humanité s'est retrouvée en péril d'extinction, Dieu à cause de sa Miséricorde a ouvert des portes de salut afin que l'humain vive en triomphant du Péché et des lois de l'hostilité manifestée contre lui, tout en espérant qu'il se repente et marche de sanctification en sanctification dans la connaissance de Dieu.
C'est bien pour cela, à cause de cette Miséricorde et de son Amour pour l'homme qu'il a fait à son image, que nous retrouvons cette parole de Ge 2:24 dans l'humanité :
Ge 2:24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
Il est évident que cette parole ne peut s'adresser à 'Adam et 'Ishshah puisqu'ils n'ont ni père, ni mère, et encore moins à l'humanité prélapsarienne des « fils de Dieu », sauf si les mots hébreu «'ab»(père) et «'em»(mère) possèdent une signification qui nous échappe jusqu'à aujourd'hui. Sinon cette parole possède un écho dans l'humanité postlapsarienne conçue dans l'iniquité, née dans le Péché Ps 51:5.

Si Ge 2:24 est un voile de Grâce sur la face des unions de la génération postlapsarienne et permettant d'en couvrir la nudité(Dieu ne tenant pas compte des temps d'ignorance), tout en se déclinant être une mesure de sauvegarde pour l'humanité, il ne demeure pas moins que cela n'a pu effacer le caractère incestueux qui en a découlé à cause du Péché mais qui a reçu une pleine Justice au travers du sang de l'Agneau.

C'est pourquoi jusqu'à cette heure, cette Parole de l'Écriture bénit encore tous les couples unis sous la juridiction divine, afin de prodiguer à l'homme la vie au sein même de sa faiblesse et cette Bonne Nouvelle nous a aussi été annoncée par l'Évangile.

Bien à vous !
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mercredi 27 août 2014

Noé, un déluge local ?

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S'il est un mal persistant chez ceux qui sont sensés défendre les fondamentaux des Écritures c'est cette promptitude à embrasser des doctrines étrangères comme si la foi n'était qu'une mode s'adaptant à des croyances mouvantes. Ils se vantent de détenir la sagesse alors qu'ils renient par leurs œuvres ce qui en fait la force Ro.1:22. Jadis l'Écclésiaste observant la folie conclut en ces mots : « Et j’ai dit : La sagesse vaut mieux que la force. Cependant la sagesse du pauvre est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées. Les paroles des sages tranquillement écoutées valent mieux que les cris de celui qui domine parmi les insensés Ec.9:16-17». S'il existe une soif de nos jours ce n'est plus celle d'entendre la Parole de Dieu, mais bien la démangeaison d'écouter les docteurs qui n'ont d'objectif que le paraître en jetant la Vérité par terre 2Tim.4:3-4. Aujourd'hui bardés de diplômes de tout genre, certains pensent détenir par cela un sceptre d'autorité spirituelle sur les Saintes Lettres, au point de vouloir corriger et changer la Révélation de Christ selon leur propre lecture des textes, tandis que d'autres s'autoproclament détenteurs de la révélation suprême alors qu'ils sont en parfaite contradiction avec l'Écrit originel.
Mais l'apôtre Paul soucieux du devenir de chacun des membres saints composant l'Église du Seigneur Jésus-Christ, prophétisait par l'Esprit en ces mots : « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. »Actes 20:29-30
A cause de tout cela, nous comprenons combien il est impératif de protéger les acquis spirituels fondamentaux des Écritures en veillant à ce que l'enseignement ne subisse aucun dommage, ce qui serait préjudiciable à la foi universelle qui est porteuse du Salut Éternel pour toutes les âmes humaines.

Sommaire interactif

Un devoir de mémoire

De tout temps, l'être humain a veillé à protéger son savoir. L'humanité est soucieuse de son avenir et aspire plus que jamais à ce que son potentiel intellectuel perdure et soit transmis aux générations futures. L'homme a reconnu depuis bien longtemps qu'il n'a pas intérêt à perdre la science et pour la préserver, les générations successives ont œuvré afin de nous laisser un héritage moral, social, culturel, scientifique, technologique dont l'humanité semble être très fière aujourd'hui et nul ne songe à saboter le travail de ces précurseurs. Bien au contraire chacun cherche à perfectionner les acquis et le Seigneur Jésus dans un de ses constats a loué cette prévenance du monde en concluant par ce trait de sagesse : « Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l’égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. » Luc 16:8
Dans cette même détermination, les anciens qui ont possédé la foi nous ont transmis un héritage spirituel lié à l'histoire de notre humanité et ils ont veillé au devoir de mémoire qui consiste à enseigner la Vérité afin que l'on ne reproduise point les mêmes erreurs dramatiques du passé. Une grande part de ce témoignage fut préservée et compilée au travers d'écrits dits sacrés qui nous sont confiés aujourd'hui afin de faire perdurer la mémoire de nos pères spirituels et transmettre la foi aux générations futures.
L'apôtre Paul dans un frémissement de l'Esprit écrivait à cet égard : « Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. » 1Cor.10:6
Veillons à laisser intact cet héritage sinon leur travail n'aura servi qu'à la vanité.
Cependant, des voix s'élèvent et veulent renverser les piliers de la sagesse divine. Des doctrines diverses sont nées de ces clameurs contestataires et l'on en est venu jusqu'à infirmer l'historicité du déluge. Tout ce chaos tend à discréditer non seulement le témoignage biblique dans son inerrance, mais encore plus à détruire la portée spirituelle de cet événement qui est l'une des tragédies des plus terrifiantes et dramatiques de notre histoire, et dont le but sert d'exemple afin d'enseigner l'homme d'aujourd'hui pour qu'il n'entre point en jugement avec son Créateur.
Ainsi, notre démarche consistera simplement à revenir à ce qui est écrit concernant le déluge de Noé et vérifier ce que disent les textes sacrés afin de déterminer s'il s'agissait d'un déluge local ou universel.

Un désert d'eau

Intéressons-nous à ces quelques versets du livre de la Genèse qui nous permettrons de mieux percevoir l'ampleur du phénomène.

La Nuit Diluvienne

Ge6:
17 Et moi, je vais faire venir le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la terre périra...

Ge7:
11 L’an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s’ouvrirent...

20 Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus des montagnes, qui furent couvertes.
21 Tout ce qui se mouvait sur la terre périt, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui rampait sur la terre, et tous les hommes.
22 Tout ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche, mourut.
23 Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel: ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche.
24 Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours...

Ge8:
9 Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied, et elle revint à lui dans l’arche, car il y avait des eaux à la surface de toute la terre. Il avança la main, la prit, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche...

13 L’an six cent un, le premier mois, le premier jour du mois, les eaux avaient séché sur la terre. Noé ôta la couverture de l’arche : il regarda, et voici, la surface de la terre avait séché.
14 Le second mois, le vingt-septième jour du mois, la terre fut sèche.
15 Alors Dieu parla à Noé, en disant:
16 Sors de l’arche, toi et ta femme, tes fils et les femmes de tes fils avec toi.
17 Fais sortir avec toi tous les animaux de toute chair qui sont avec toi, tant les oiseaux que le bétail et tous les reptiles qui rampent sur la terre : qu’ils se répandent sur la terre, qu’ils soient féconds et multiplient sur la terre.
18 Et Noé sortit, avec ses fils, sa femme, et les femmes de ses fils.
19 Tous les animaux, tous les reptiles, tous les oiseaux, tout ce qui se meut sur la terre, selon leurs espèces, sortirent de l’arche...

Ge9:
18 Les fils de Noé, qui sortirent de l’arche, étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan.
19 Ce sont là les trois fils de Noé, et c’est leur postérité qui peupla toute la terre.
    Cette Nuit :
  • Commença en l'an six cent de la vie de Noé, au second mois, le dix septième jour Ge.7:11,
  • S'acheva en l'an six cent un de sa vie, au second mois, le vingt septième jour Ge.8:13-16.
On observe sur toute cette période, quarante jours de pluie continue Ge.7:17 où les eaux se soulèvent de quinze coudées au-dessus des montagnes Ge.7:18-20. Au terme de ces quarante jours où il plut sans discontinuer, Noé lâcha à tour de rôle le corbeau et la colombe afin de constater l'étendue du jugement et vérifier si le sec paraissait. Il procéda de la sorte jusqu'à ce que les deux volatiles ne reviennent plus vers l'arche et ainsi il put déterminer avec certitude que les eaux diminuaient et que le sec paraissait Ge.8:6-12.
Ces quarante jours furent suivis d'une période de cent cinquante jours où les eaux surpassaient encore le sommet des montagnes Ge.7:24;Ge.8:3. Au cours de cette période, au cent quatre-vingtième jour après le début du déluge, l'arche s'immobilisa en flottaison sur les montagnes d'Ararat Ge.8:4, mais les sommets n'apparaissaient toujours pas.
Dix jours passèrent et l'on se retrouve au cent quatre vingt-dixième jour et c'est alors que s'enclencha une longue décrue Ge.8:1-3 qui durera cent vingt-trois jours environ.
A l'aube du deux cent vingt cinquième jour, c'est ici que le sommet des montagnes commencent à se distinguer Ge.8:5, jusqu'à ce que l'eau s'éloigne de la surface de toute la terre. Noé patienta encore cinquante-sept jours pour que la terre soit complètement sèche afin de sortir de l'arche selon l'ordre de Dieu Ge.8:13-14.

Dans un calcul simple, sans prétention aucune, en ayant pris soins de bien comprendre la pensée des compilateurs du texte hébreu, nous relevons les périodes suivantes :
  1. Quarante jours où les eaux d'en haut et d'en bas sont lâchées pour s'élever de quinze coudées au dessus des plus hauts sommets.
  2. Cent cinquante jours d'immersion totale de toute la surface du globe.
  3. Cent vingt-trois jours de décrue jusqu'à ce que toutes les eaux libèrent la surface de toute la terre.
  4. Cinquante-sept jours pour que la terre soit entièrement sèche.
  5. Pour un total de trois cent soixante-dix jours.
De l'entrée à la sortie de l'arche, cette Nuit Diluvienne s'étala sur trois cent soixante-dix jours, soit un an et dix jours.
L'amplitude annuelle du phénomène tend à confirmer que le déluge ne pouvait pas être un fait local, mais bien un cataclysme d'ampleur planétaire.

Une planète immergée

En effet l'Écriture précise qu'il y avait de l'eau sur la surface de toute la terre et seul Noé et sa famille, soit huit humains accompagnés des autres créatures qui étaient dans l'arche furent sauvés selon qu'il est écrit :
Ge.8:9 Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied, et elle revint à lui dans l’arche, car il y avait des eaux à la surface de toute la terre. Il avança la main, la prit, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.

Ge 7:20-24
20 Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus des montagnes, qui furent couvertes.
21 Tout ce qui se mouvait sur la terre périt, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui rampait sur la terre, et tous les hommes.
22 Tout ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche, mourut.
23 Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis l’homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel: ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche.
24 Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours.
Cette conclusion est conforme aux paroles de YHWH adressées à Noé en ces termes :
Ge 7:1-5
1 L’Éternel dit à Noé : Entre dans l’arche, toi et toute ta maison ; car je t’ai vu juste devant moi parmi cette génération.
2 Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle ;
3 sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre.
4 Car, encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j’exterminerai de la face de la terre tous les êtres que j’ai faits.
5 Noé exécuta tout ce que l’Éternel lui avait ordonné.
Quand l'écrit avance que YHWH dit à Noé en Ge.7:4(b) « j’exterminerai de la face de la terre tous les êtres que j’ai faits », devons nous y entendre autre chose que ce qui est écrit ? La réponse est négative.
Si l'être humain ne s'était pas encore répandu sur toute la planète, car cela fut fait suite au jugement de la tour de Babel Ge.11:8-9 et dans la période postdiluvienne, il ne demeure pas moins que les autres âmes vivantes ayant souffle de vie se mouvaient bien sur toute la surface du globe dans la période antédiluvienne. Les espèces que sont les volatiles, les quadrupèdes et les différentes variantes d'hominidés de l'époque étaient bien répandues sur les sols de la terre entière.
Ainsi ce que nous lisons de Ge.7:23 doit être reçu dans l'expression d'un témoignage de l'Esprit de Dieu, qui se mouvant sur les eaux, s'est assuré que sur la surface de toute la planète, il n'existait plus d'âmes terrestres qui vivent sinon celles présentes dans l'arche avec Noé. Or le témoignage de l'Esprit est recevable !
Il est certes vrai que nous ne sommes pas des témoins oculaires, cependant notre foi repose sur la révélation donnée par les textes et qui émane de l'Esprit selon qu'il est écrit: « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » 2Tim.3:16-17

Un déluge de questions

    Car en effet, si c'est un déluge local :

  1. Quel intérêt de faire une arche, une architecture colossale et monumentale pour l'époque, afin de sauver Noé et sa famille, quand Dieu pouvait simplement les déplacer ou leur demander de quitter la région, de s'enfuir loin du lieu du jugement ?
    Une fois en sécurité alors Dieu détruirait la région où ils habitaient. N'est-ce pas ainsi que Dieu a procédé avec Lot et ses proches Ge.19:16, comme il le fit encore pour Rahab la prostituée et sa maison Josué 6:23 ?
    Devons nous encore rappeler les dimensions d'un tel ouvrage pour l'époque et la durée de sa mise en achèvement ? N'est-ce pas Dieu lui même qui donna les mesures, la forme et les détails, comme il fit par la suite encore pour Moïse lors de l'édification du tabernacle ?
    Pourquoi Dieu lui même prends t-il autant de soin afin de révéler à Noé l'arche ? En effet l'arche n'est pas montée au cœur de Noé sous l'inspiration de l'imagination humaine, mais bien par une révélation de l'Esprit de Dieu qui montra à Noé l'ouvrage et sa structure Héb.11:7, car Dieu savait déjà par avance l'ampleur du phénomène et sa longévité.
    L'arche par elle seule est déjà un argument maître infirmant la pensée d'un déluge local, mais poussons encore un peu la réflexion.

  2. Quel intérêt de faire entrer dans l'arche des couples d'êtres vivants Ge.6:19 ; Ge.7:2 si ce n'était pour prévenir d'une extinction des espèces ?
    En effet, pourquoi préserver des espèces qui existeraient ailleurs dans les territoires non immergés ?

  3. Quel intérêt encore de faire entrer dans l'arche les espèces de volatiles, tous ces oiseaux Ge.6:20 ; Ge.7:3 qui volent et peuvent migrer bien au-delà des territoires inondés ? Que font donc le corbeau et la colombe dans l'arche ?
    N'y aurait-il point en cela de l'illogisme, car si le déluge est local pourquoi préserver la créature qui vole et migre ?

  4. Quel intérêt pour Noé de rester un an et dix jours dans une arche en attendant que les eaux baissent, si le déluge est local ?
    Dieu ne pouvait-il pas lui ordonner de regagner rapidement la terre ferme puisque le sec existerait un peu plus loin ?
    Noé lui même dans cette approche d'une terre non immergée, lâchait régulièrement et à tour de rôle le corbeau et la colombe dans l'unique but de s'assurer au moins dans un périmètre de vol d'oiseau qu'il pouvait exister un lieu épargné par les eaux, mais sans succès au cours des six premiers mois.
    Le choix du corbeau et de la colombe n'est pas anodin, ce sont des oiseaux pouvant couvrir de très grandes distances tout en possédant un excellent sens d'orientation afin de revenir à leur point de départ.

  5. Quel intérêt encore que Dieu établisse une alliance avec Noé par le signe de l'arc dans la nue, afin de ne plus détruire tous les êtres vivants terrestres par les eaux ?
    Ge.9:8-17
    8 Dieu parla encore à Noé et à ses fils avec lui, en disant:
    9 Voici, j’établis mon alliance avec vous et avec votre postérité après vous ;
    10 avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l’arche, soit avec tous les animaux de la terre.
    11 J’établis mon alliance avec vous : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre.
    12 Et Dieu dit : C’est ici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours:
    13 j’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre.
    14 Quand j’aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l’arc paraîtra dans la nue ;
    15 et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.
    16 L’arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre.
    17 Et Dieu dit à Noé : Tel est le signe de l’alliance que j’établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.
    L'arc-en-ciel qui apparaît aujourd'hui est-ce un phénomène propre à un seul lieu ou un phénomène propre à toute la terre ? La nature elle même n'enseigne t-elle point par l'arc-en-ciel que le déluge fut sur la terre toute entière ? Mais qui veut entendre l'arc-en-ciel et qui va vers lui afin d'observer la Sagesse Divine ? Job 12:7-8

  6. Une alliance de Dieu, serait-elle un mensonge ou une simple fantaisie du Créateur ?
    Or quand on considère l'alliance en ses termes, elle n'offre de salut pour toute chair que par l'arche et uniquement par elle. En effet, seuls ceux qu'elle inclut dans l'arche bénéficient de la grâce de la vie par Dieu, tandis que pour les exclus c'est la mort assurée.
    Ne disons nous point en toute vérité et par l'Esprit que l'arche est une préfiguration du Salut universel par Christ ? Ne disons nous pas par cela qu'en dehors de Christ, il n'y a point de Salut, que sans Christ il est impossible d'être sauvé ?
    Si nous émettons l'hypothèse qu'en dehors de l'arche il y eut des créatures terrestres qui étaient encore vivantes après le déluge, nous disons aussi par là qu'il existe un Salut Éternel pour toute âme humaine hors de Christ, or cette pensée est l'un des pires mensonges antichrist qui pourraient exister.
    Nous croyons que cette dernière évidence devrait mettre tout le monde en accord sur l'impossibilité d'un déluge local.
    Ge.6:18-20
    18 Mais j’établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans l’arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi.
    19 De tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l’arche deux de chaque espèce, pour les conserver en vie avec toi : il y aura un mâle et une femelle.
    20 Des oiseaux selon leur espèce, du bétail selon son espèce, et de tous les reptiles de la terre selon leur espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi, pour que tu leur conserves la vie...

L'inviolabilité de l'alliance divine

Que devons nous encore comprendre des paroles de l'alliance de Dieu précédant le déluge ?
Ge.6:6-22
6 L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur.
7 Et l’Eternel dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits.
8 Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel.
9 Voici la postérité de Noé. Noé était un homme juste et intègre dans son temps ; Noé marchait avec Dieu.
10 Noé engendra trois fils : Sem, Cham et Japhet.
11 La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence.
12 Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre.
13 Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre.
14 Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors.
15 Voici comment tu la feras : l’arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur.
16 Tu feras à l’arche une fenêtre, que tu réduiras à une coudée en haut ; tu établiras une porte sur le côté de l’arche ; et tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième.
17 Et moi, je vais faire venir le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel ; tout ce qui est sur la terre périra.
18 Mais j’établis mon alliance avec toi ; tu entreras dans l’arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi.
19 De tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l’arche deux de chaque espèce, pour les conserver en vie avec toi : il y aura un mâle et une femelle.
20 Des oiseaux selon leur espèce, du bétail selon son espèce, et de tous les reptiles de la terre selon leur espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi, pour que tu leur conserves la vie.
21 Et toi, prends de tous les aliments que l’on mange, et fais-en une provision auprès de toi, afin qu’ils te servent de nourriture ainsi qu’à eux.

22 C’est ce que fit Noé : il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné.
Quand Noé seul trouva grâce devant Dieu en Ge.6:8 cela ne trouve t-il point son écho en Ez.14:12-20 ? En effet, nous lisons :
Ez.14:12-20
12 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
13 Fils de l’homme, lorsqu'un pays pécherait contre moi en se livrant à l’infidélité, et que j’étendrais ma main sur lui, — si je brisais pour lui le bâton du pain, si je lui envoyais la famine, si j’en exterminais les hommes et les bêtes,
14 et qu’il y eût au milieu de lui ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ils sauveraient leur âme par leur justice, dit le Seigneur, l'Eternel.
15 Si je faisais parcourir le pays par des bêtes féroces qui le dépeupleraient, s’il devenait un désert où personne ne passerait à cause de ces bêtes,
16 et qu’il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles, eux seuls seraient sauvés, et le pays deviendrait un désert.
17 Ou si j’amenais l’épée contre ce pays, si je disais : Que l’épée parcoure le pays ! si j’en exterminais les hommes et les bêtes,
18 et qu’il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais eux seuls seraient sauvés.
19 Ou si j’envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes,
20 et qu’il y eût au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais ils sauveraient leur âme par leur justice.
Cette prophétie d'Ézéchiel montre par son caractère exclusif, que la grâce accordée à Noé en Ge.6:18-22 était tout autant exclusive. Elle éliminait d'emblée tout autre être vivant non précité dans l'alliance Noachique.
N'y a t-il point dans cette alliance Noachique une exclusivité absolue et en analogie avec l'alliance Abrahamique ? La réponse est bien évidemment positive, car Dieu faisant alliance avec Abraham n'octroie grâce et bénédiction qu'à travers Abraham.
Et cela fut tel qu'Ismaël frère aîné d'Isaac fut écarté, qu'Esaü frère aîné et jumeau de Jacob fut aussi écarté, que Jacob fut appelé Israël. Et cette exclusivité fut si absolue qu'elle fut revêtue de l'Esprit, au point d'écarter même ceux qui sont d'Israël, car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël Ro.9:6, de sorte que la postérité Abrahamique ne peut se lire qu'au travers de la postérité selon l'Esprit, de ceux qui possèdent une foi semblable à celle d'Abraham. Une postérité qui se reconnait aujourd'hui pour être seulement Christ Gal.3:16 dans son universalité, c'est à dire Jésus-Christ et l'ensemble de son Corps qui est l'Église universelle. Au final, cette alliance Abrahamique fait qu'Abraham devint le père des croyants Ro.4:11-17 et elle écarte des promesses divines éternelles et de manière absolue, quiconque ne possède pas une foi semblable à celle d'Abraham, quiconque n'est pas fils spirituel d'Abraham Gal.3:7.
De même par sa foi, Noé devint par lui seul l'unique voie de salut pour toute la terre à son époque au point où ceux qui demeurèrent incrédules à sa prédication périrent immergés par les eaux.
Si la Nouvelle Alliance établit Jésus-Christ en seule pierre angulaire universelle et absolue sans laquelle nul ne peut être sauvé, les alliances Abrahamique et Noachique furent revêtues de cette même universalité absolue en préfiguration.
Ce que l'on doit comprendre c'est que la notion d'alliance et son mode d'exclusivité absolue donne une indication indubitable sur le caractère universel du déluge de Noé puisque l'alliance écarte de ses promesses, de manière absolue et irréversible tous ceux qu'elle ne désigne pas.
Cela veut dire simplement qu'une alliance qui accorde la vie sauve uniquement à Noé et aux créatures terrestres qui entrent dans l'arche avec lui, condamne de manière absolue et irréversible toutes les autres créatures terrestres qui sont dans le reste du monde entier à une mort inéluctable.
Et il importe peu à ce moment là que l'être humain ne soit pas répandu sur la surface de toute la terre -ce qui était un fait avéré pour l'époque- en vue de justifier un déluge local, puisque la parole de l'alliance Nohachique s'adressait non seulement aux êtres humains, mais à toutes les créatures qui avaient souffle de vie et qui se mouvaient sur toute la surface du globe. En effet, si l'alliance Nohachique ne s'adressait qu'aux êtres humains on aurait pu envisager un déluge local focalisé où l'humanité pouvait se trouver regroupée, mais du fait que l'alliance s'est étendue à toutes les créatures ayant souffle de vie sur la face de la terre en partant des hominidés, en passant par les volatiles et jusqu'au plus petit des êtres vivants terrestres, le déluge fut obligatoirement et inéluctablement universel à cause des paroles de ladite alliance.
Toute alliance de Dieu est inviolable, tel il fut dit à Noé, tel il fut fait et celui qui viendrait afin de faire dire que le déluge de Noé fut local confesse que la Parole de Dieu au travers de ses alliances est faillible, il met en doute l'immutabilité des promesses divines, il fait Dieu menteur et parjure, car la même bouche qui a parlé à Noé est la même bouche qui a parlé à Abraham et c'est aussi et encore plus la même bouche qui a parlé à Jésus le Christ.
Annoncer un déluge local c'est encore émettre des réserves sur la Parole infaillible de Dieu concernant les promesses offertes par la Nouvelle Alliance scellée par le sang de Christ et c'est mettre en péril son propre salut. Or la Parole de la Foi qui s'adresse encore à nous inscrit ce sceau en nos consciences renouvelées :
2Cor.1:19-20
18 Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été oui et non.
19 Car le Fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, et par Silvain, et par Timothée, n’a pas été oui et non, mais c’est oui qui a été en lui ;
20 car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui ; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu.
Que le sage entende et que l'enfant au lait soit instruit.

Le regard du Nouveau Testament sur le déluge

Comment les disciples de Jésus envisageaient-ils le déluge à l'époque néotestamentaire ? Le Nouveau Testament laisse t-il envisager un déluge local ?
Les paroles de Jésus rapportées par Luc précisent :
Lu 17:26-30
26 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme.
27 Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr.

28 Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient;
29 mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr.

30 Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra.
Jésus parle de trois jugements, l'un du temps de Noé, l'autre du temps de Lot, le dernier qui est encore à son stade d'évolution en vue de son accomplissement aujourd'hui, car Jésus a déjà paru. En effet, ce jugement ultime trouvera son plein accomplissement au moment même de la Parousie du Seigneur Jésus au temps où « les croyants décédés et les vivants en Christ » seront revêtues du Corps Spirituel, éternel, immortel, glorieux. Notez particulièrement que nous faisons un distinguo entre la Manifestation Invisible de Christ et la Parousie de Christ. Pour nous ce sont deux faits eschatologiques bien distincts.
Concernant le jugement qui a eu lieu à l'époque de Lot, l'Ancien Testament(AT) circonscrit un territoire bien délimité :
Ge 19:23-29
23 Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar.
24 Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel.
25 Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.
26 La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.
27 Abraham se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s’était tenu en présence de l’Éternel.
28 Il porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine; et voici, il vit s’élever de la terre une fumée, comme la fumée d’une fournaise.
29 Lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il se souvint d’Abraham; et il fit échapper Lot du milieu du désastre, par lequel il bouleversa les villes où Lot avait établi sa demeure.
Il ne nous viendrait nullement à l'esprit de dire à la lecture du rapport fait dans le Nouveau Testament(NT), que la destruction de Sodome et Gomorrhe fut un cataclysme touchant toute la terre. Nous disons tous de manière unanime que ce jugement fut bien local à cause de l'écrit source de l'AT.
Alors pourquoi faire dire que le déluge de Noé fut local, quand l'Écriture elle-même atteste du contraire jusqu'à nous préciser de l'Ancien au Nouveau testament que seulement huit êtres humains furent sauvés, sinon que l'on veut tordre le sens de l'écrit ?

Le témoignage des Évangiles de Luc et de Matthieu

Il est écrit :
Témoignage de Luc
Luc 17:24-37
24 Car, comme l’éclair resplendit et brille d’une extrémité du ciel à l’autre, ainsi sera le Fils de l’homme en son jour.
25 Mais il faut auparavant qu’il souffre beaucoup, et qu’il soit rejeté par cette génération.

26 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme.
27 Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr.

28 Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ;
29 mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr.

30 Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra «apokalupto».

31 En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les prendre ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière.
32 Souvenez-vous de la femme de Lot.
33 Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera.

34 Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise «paralambano» et l’autre laissée «aphiemi» ;
35 de deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise «paralambano» et l’autre laissée «aphiemi».
36 De deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris «paralambano» et l’autre laissé «aphiemi».

37 Les disciples lui dirent : Où sera-ce, Seigneur ? Et il répondit : Où sera le corps, là s’assembleront les aigles.


Témoignage de Matthieu
Mat.24:37-39
37 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement «parousia» du Fils de l’homme.
38 Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
39 et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous :

il en sera de même à l’avènement «parousia» du Fils de l’homme.
40 Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris «paralambano» et l’autre laissé «aphiemi» ;
41 de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée «aphiemi».
42 Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.
43 Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
44 C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.
Notons au préalable que dans « LE JOUR(Les temps) » de Manifestation Invisible/Révélation(retour invisible et révélation) du Seigneur, il y a un Jour et une Nuit. Ce qui définit « LE JOUR ou les temps de Manifestation Invisible/Révélation » pour être une période où il y a un Jour(un temps) où se produira une suite d'événements locaux courants et quotidiens(les hommes mangeront, se marieront, fuiront, se sauveront, perdront leur vie etc.), mais ce ne sera pas encore la fin...et une Nuit(un terme) qui sera la fin, donc la Parousie(retour visible/avènement) avec la résurrection/transmutation suivie de l'enlèvement des saints selon 1Thes.4:15-17.
En effet quand nous lisons la période comprise dans Luc 17:30-36, les versets de Luc 17:31-33 mentionnent un jugement local ou des jugements locaux. Pour les juifs liés à l'ancienne alliance, un jugement local a eu lieu et correspondait à la prise de Jérusalem par Titus en l'an 70 de notre ère. En ce jour, il ne resta pierre sur pierre du temple et des grandes constructions selon les paroles avancées par le Seigneur Jésus Christ Mat.24:2;Marc 13:2;Luc 19:44,21:6 Mais dès Luc 17:34 on passe à une toute autre révélation et qui a trait uniquement à la Parousie.
C'est pourquoi nous avons titré plus haut et selon l'Esprit « La Nuit Diluvienne », toute la période de l'entrée à la sortie de l'arche, ce qui fut un temps de ténèbres pour tous les incrédules et les impies.

Des voix unanimes
Concernant le contenu de la Révélation, quand Dieu fait sortir Lot et ses proches du lieu du jugement et avant de tout détruire, nous avons compris à cause du témoignage rendu à Rahab et la chute de Jéricho, qu'il pouvait agir de même envers Noé et les autres êtres placés dans l'arche avec lui. Mais en procédant différemment l'Esprit atteste que ces jugements n'eurent pas la même amplitude, car s'il était possible de trouver un lieu sec afin de protéger Noé et l'ensemble des sauvés, cette solution aurait été préférée à la construction d'une arche. Pourquoi en effet construire une arche quand il est bien plus facile de migrer ailleurs ?
La conclusion logique montre que l'arche fut, car nul sec ne subsisterait et par cela les Écritures atteste d'un jugement local du vivant de Lot, tandis que l'autre est d'ampleur mondiale et universelle au temps de Noé.
Établissons un parallèle succinct entre l'AT et le NT
    Pour Sodome et Gomorrhe, les versets du NT précisent :
  1. Luc 17:29 : « ... et les fit tous périr »,
  2. Ce qui est confirmé dans l'AT :
  3. Ge.19:23-29 où seul Lot, ses deux filles, les habitants de la ville de Tsoar survécurent et tous les autres êtres vivants sans exception dans la région moururent.
    Concernant le déluge, l'écrit du NT précise :
  1. Selon Luc 17:27 : « ... et les fit tous périr »,
  2. Selon Matthieu 24:39 : « ... et les emportât tous »,
  3. Ce qui est confirmé dans l'AT :
  4. Ge.7:22-23 où seuls ceux de l'arche survécurent et tous les autres êtres vivants ayant souffle de vie sur la terre moururent.
L'épisode de Sodome et Gomorrhe confirme que seuls Lot et ses proches survécurent et tous les autres périrent et nul ne met en doute ces paroles. Or la même expression du NT « et les fit tous périr » est utilisée autant en ce qui concerne le jugement sous Lot que le jugement sous Noé.
Cette expression possède t-elle un autre sens, une autre interprétation, une autre lecture de l'AT au NT et d'un jugement à l'autre ?
La réponse est négative, car si « tous périrent » dans le jugement de Sodome et Gomorrhe par le feu et le soufre, il est évident que « tous périrent » de la même manière dans le jugement de toute la terre par le déluge, hormis ceux que l'Écriture soit dans l'AT ou le NT déclare sauvés de ces deux cataclysmes.
Ce serait infirmer l'Esprit d'annoncer que dans les jugements de Sodome et Gomorrhe et du déluge, il y eut plus de personnes sauvées que celles qui furent désignées par l'Écriture soit dans l'AT ou le NT.
Ces deux jugements dans l'Évangile selon Luc sont liés par le Seigneur Jésus lui-même, dans des termes qui ne peuvent laisser place à l'ambiguïté sur ceux qui furent sauvés et ceux qui périrent, sauf si nous estimons que Luc et Matthieu rendent un témoignage qui n'est pas fiable, ce qui soulèverait le doute quant aux paroles écrites et qui seraient celles du Seigneur Jésus.
Allons nous commencer à mettre l'anathème sur l'ensemble des textes fondamentaux d'où procède notre propre foi et dans l'unique but de justifier une position que nous jugeons probable ou véridique, mais qui se révèle malgré tout non scripturaire ?
En effet, de l'AT au NT les voix parlent unanimement, Matthieu et Luc n'infirment pas un déluge sur toute la surface du globe, mais ce n'est pas suffisant afin de montrer le caractère universel du déluge.

Apokalupto et Parousia
En effet, la pensée montrant le déluge universel se trouve bien plus en profondeur dans les textes quand on les examine sous l'angle des expressions grecques apokalupto «paraître/révéler...» et parousia «avènement». Il est écrit :
Témoignage de Luc
Luc 17:30-37
30 Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra «apokalupto».

31 En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les prendre ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière.
32 Souvenez-vous de la femme de Lot.
33 Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera.

34 Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise «paralambano» et l’autre laissée «aphiemi» ;
35 de deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise «paralambano» et l’autre laissée «aphiemi».
36 De deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris «paralambano» et l’autre laissé «aphiemi».

37 Les disciples lui dirent : Où sera-ce, Seigneur ? Et il répondit : Où sera le corps, là s’assembleront les aigles.


Témoignage de Matthieu
Mat.24:37-39
37 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement «parousia» du Fils de l’homme.
38 Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
39 et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous :

il en sera de même à l’avènement «parousia» du Fils de l’homme.

40 Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris «paralambano» et l’autre laissé «aphiemi» ;
41 de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée «aphiemi».

42 Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.
43 Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
44 C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.
Dans l'écrit de Luc nous voyons qu'il existe UN JOUR(un temps)Luc 17:30 où le Seigneur Jésus viendra et paraîtra/se révélera et qui se décompose en un Jour(une période) Luc 17:31 ponctuée par une série d'événements locaux et une Nuit(un moment) Luc 17:34(a) qui sera à la fois soir terrestreLuc 17:34(b) et journée terrestre Luc 17:35-36.
Pour expliciter un peu, cela veut dire que LE JOUR, c'est la période où nous nous trouvons présentement et qui a commencé depuis que Jésus est monté au ciel et dans laquelle il se révèle aux êtres humains par le Saint-Esprit, jusqu'à la fin. Dans CE JOUR, cette période présente, il y a un Jour et une Nuit, où le Jour se caractérise pour être le temps de la manifestation d'événements locaux actuels et que nous rencontrons (festins, mariages, divorces, guerres, conversions à Christ, abandons de Christ...) et où la Nuit est le moment de l'enlèvement des saints ou des croyants en Christ et du jugement des impies.
Selon Matthieu 16:28, Marc 9:1 et Luc 9:27 le Seigneur affirme à ses contemporains que certains parmi eux ne mourraient point qu'ils ne l'aient vu venir avec puissance, dans son règne, où encore qu'ils ne l'aient vu paraître. Ces témoins oculaires et auditifs du Seigneur sont déjà morts depuis le premier siècle néotestamentaire, mais avant leur décès ils ont aussi vu ce qui leur fut annoncé par le Seigneur Jésus. Ainsi cette prophétie est déjà accomplie, car Jésus a déjà paru, le Royaume de Dieu et son Roi sont déjà venus avec puissance, Jésus est déjà entré dans son règne Apoc.12:10,19:6. La manifestation est simplement invisible et selon le Saint-Esprit, car Jésus lui même a confessé Mat.28:20(b)...Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. S'il est avec nous aujourd'hui même, comme il est véritablement avec nous jusqu'à la fin du monde, c'est qu'il a déjà paru !
Maintenant, soyez attentif et suivez bien le mouvement des textes et des paroles en faisant le parallèle des Écritures.
Quand le Seigneur Jésus fait mention du Jour de Luc 17:31, il se réfère non au jugement de l'époque de Noé, mais au jugement de l'époque de Lot Luc 17:32. Ce qui fait ressortir le caractère local des événements.
Cependant quand il fait mention de la Nuit en Luc 17:34-36, il parle selon la révélation de Matthieu 24:37-41 qui prends à témoin le déluge de Noé. Notons bien que Matthieu précise que le moment du déluge, qui est la Nuit de Luc, fut précédé par des jours ponctués d'événements locaux Mat.24:38. Ce qui précise que le Jour de Luc 17:31 sont des jours terrestres donc une période qui précède une Nuit Luc 17:34.
Premier point, Matthieu relie la Nuit de Luc au déluge de Noé.
Or quand Matthieu parle de cet événement il utilise l'expression parousia «avènement», ce qui fait dire que la Nuit de Luc qui est « soir terrestre » et « journée terrestre » est la Parousie. Matthieu ne donne pas autant de précisions que Luc, car il ne mentionne pas « de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée », mais il mentionne bien les versets de Luc 17:35-36 en Mat.24:40-41.
Second point Matthieu relie la Nuit de Luc non seulement au déluge de Noé, mais encore à la Parousie.
Ce n'est pas compliqué, il suffit de bien suivre le mouvement des textes, c'est un peu technique et en parler oralement serait plus aisé, mais nous sommes dans l'écrit, il faut lire les textes en même temps et jongler en faisant le parallèle.
Cela veut dire que la Nuit dont parle Luc 17:34 est le moment de l'avènement, celui que l'on appelle encore la Parousie et qui consiste en la Révélation de l'apôtre Paul concernant l'enlèvement des saints 1Thes.4:13-18.
En effet, les deux auteurs Luc et Matthieu précisent bien « un sera pris «paralambano» et l'autre laissé «aphiemi» ». Ceux qui seront pris sont ceux qui seront enlevés sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs 1Thes.4:17, ceux qui seront laissés sont les incrédules et les impies qui seront consumés par le feu 2Pi.3:7-10 selon la prophétie eschatologique donnée par l'apôtre Pierre.
Allons plus loin, car Luc tout particulièrement montre quelque chose de singulier !
Il dit, observez bien :
34 ...en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée ;
35 de deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée.
36 De deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé.
Nous lisons bien trois événements distincts :
  1. En cette Nuit-là, deux personnes qui dorment,
  2. En cette Nuit-là, deux femmes qui moulent,
  3. En cette Nuit-là, deux hommes dans un champs.
Qu'est-ce qui interpelle ?
Simplement qu'au même moment, dans la même seconde il y a deux personnes qui dorment, deux femmes qui moulent et deux hommes dans un champs en plein travaux d'agriculture. L'enseignement est contextualisé à la vie de l'époque qui veut que l'on dort le soir, mais que l'on moud et travaille dans les champs la journée. Or ces trois actions se font simultanément.
Pourquoi à la Parousie et au même instant certains se trouveront-ils en plein soir entrain de dormir, alors que d'autres se retrouveront en pleine journée entrain de travailler ?
Comprenons bien que le texte est donné il y a plus de deux mille ans et prophétise qu'il viendra une Nuit où certains se reposeront le soir après le coucher du soleil et d'autres travailleront la journée dès le levée du soleil et qu'à un moment précis le Seigneur Jésus manifestera sa Parousie. C'est donc un événement particulier et soudain qui se produira pour certains en pleine nuit et pour d'autres en pleine journée.
Que doit-on y entendre ?
En clair le texte dit que cette Nuit-là est simplement un moment de Ténèbres sur toute la terre, un moment de Jugement 1Thes.5:1-10 qui se produira simultanément sur tous les habitants de la terre.
Le Seigneur Jésus-Christ enseignant de la sorte avec des exemples que tous pouvaient appréhender, a donné même si pour son époque cela ne se percevait pas encore, une démonstration de la maîtrise qu'il avait de sa Création. En effet il en est le Créateur, car il existe avant la fondation du monde, il est la Parole du commencement selon Jean 1:1-3,14. Il donne avant même que cela ne soit observé scientifiquement une précision inobservable à son époque que la terre était bien un globe en mouvement de rotation face au soleil. Ce phénomène cosmique fait que lorsqu'une partie du globe terrestre est dans le noir, une autre partie est dans la lumière, car éclairée par le soleil.
Pour revenir à l'enseignement biblique, le Seigneur Jésus-Christ exprime par cela que lors de son avènement, où l'on observera pour les saints la résurrection/transmutation des corps terrestres en corps célestes, cet événement sera sur toute la surface de la planète terre, parce qu'à cet instant précis certains dormiront tandis que d'autres travailleront. En simple, le Seigneur montre que son avènement sera un phénomène planétaire, cosmique, soudain, simultané et universel.
Pour une démonstration virtuelle, par exemple s'il est le 13/03/2019 15h30 PM à New York, il est le 14/03/2019 04h30 AM à Tokyo. Techniquement tandis qu'il fait soleil à New-York, c'est le soir à Tokyo.
Faites l'expérience sur le site de l'horloge mondiale pour une actualisation et une vue globale du planisphère. Amusez-vous à voir comment le Seigneur a montré sa connaissance parfaite de la création, chose que nous percevons clairement aujourd'hui par les avancés scientifiques et technologiques.
Pourquoi cette démonstration technique et pointue ?
Pour ceux qui ont bien suivi notre démonstration, cela veut simplement dire que la Nuit qui est à la fois soir et journée correspond à l'avènement du Seigneur Jésus-Christ et est liée par Matthieu au jugement de l'époque de Noé, donc au déluge.
Or cette Nuit-là sera un événement cosmique, ce qui fait que l'avènement sera universel et il se manifestera en un clin d'œil 1Cor.15:51-52 sur toute la surface du globe terrestre. Ceux qui dormiront comme ceux qui travailleront seront happés ou laissés par cet avènement soudain du Seigneur Jésus-Christ.
Du fait que Matthieu a lié la Nuit de Luc à la Parousie et au déluge de Noé, le syllogisme fait que le déluge de Noé fut forcément universel, c'est à dire sur toute la surface de la planète terre, car l'avènement sera cosmique et universel.

Cette démonstration valait le coup d'être faite. Elle est assez technique, mais possède l'avantage de prouver d'une manière plus excellence que le déluge de Noé fut bien un déluge universel. En effet, il était impossible pour des scribes à cette époque lointaine d'inventer une telle prophétie qui confirme des découvertes scientifiques récentes et inconnues de leur époque. Seul celui qui a fait la création pouvait établir une connexion aussi pointue en liant son avènement à une connaissance cosmologique vérifiée scientifiquement aujourd'hui et qui remonte à moins d'un demi millénaire.

Le témoignage de Pierre, apôtre de Christ

De plus si nous infirmons le déluge de Noé dans son caractère universel, cela veut aussi dire que nous restons septiques voir même incrédules vis à vis du Jugement Universel des impies en leur jour.
La prophétie eschatologique de Pierre qui est un incontournable en la matière prends pour support d'avertissement le déluge de Noé tout en nous révélant avec la justesse et la vérité de l'Esprit que la planète terre fut tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau.
2Pi.3:5-7:
5 Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau,
6 et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau,
7 tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies.
Est ce une partie de la planète terre qui fut tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau pour conclure que le monde submergée par les eaux lors du déluge de Noé ne le fut que sur une partie de la planète, ce qui bien entendu validerait un déluge local ?
La réponse est négative bien évidemment et elle infirme parfaitement l'hypothèse ou la théorie du déluge local.
En effet si c'est toute la terre qui fut tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, c'est cette même terre en sa totalité qui fut submergée aussi par les eaux qui firent périr le monde d'alors, c'est à dire toute forme de vie terrestre ayant souffle de vie et se mouvant sur le sec de cette époque, hormis les créatures sauvées dans l'arche.
En outre au verset sept, l'apôtre Pierre surenchérit en parlant de la condamnation universelle des impies au jour de leur jugement et de leur ruine mais en parallèle et en analogie au déluge de Noé.
Si la condamnation des impies ne revêt pas un caractère universel en leur jour, alors le déluge de Noé ne fut pas plus un fait universel.
Cependant le jour du jugement des impies porte bien la marque de l'universalité et ce point aucun croyant ne saurait l'invalider et l'infirmer.

L'épître aux Hébreux avance encore:
Heb.11:7 C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.
Et l'apôtre Pierre poursuit en ces termes:
1Pi.3:19-20 19(b) il(Christ) est allé prêcher aux esprits en prison,
20 qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l’eau.

2Pi.2:5 s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur un monde d’impie
Ces différents textes parlent d'une seule et même voix et confirment pour les êtres humains que :
  • Noé ne sauve que sa famille, un petit nombre de personnes, soit un total de huit humains,
  • Noé a condamné par sa foi le monde entier et Dieu n'a pas épargné cet ancien monde incrédule et impie qui fut détruit et où toute chair périt.
Ainsi notre conclusion nous amène en toute humilité et logique spirituelle à reconnaître que les voix qui témoignent du déluge de Noé dans le Nouveau Testament attestent comme celles de l'Ancien Testament qu'il fut bien un cataclysme d'amplitude planétaire.

Conclusion

Soit nous croyons en ce qui est écrit, soit nous philosophons l'Écriture et déclarons que cette Parole que nous lisons de l'Ancien Testament au Nouveau Testament est totalement fausse.
Ce qui sous entendrait que le témoignage rendu de Jésus serait aussi un mensonge.
Ainsi nous ne sommes pas de ceux qui mettons en doute l'Écriture, mais nous nous appuyons sur elle afin de déclarer ce qui est véritable.
En effet:
Ro.3:4 Loin de là ! Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur, selon qu’il est écrit: Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, Et que tu triomphes lorsqu'on te juge.

Bien à vous !

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